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James Pignoux

Grand Bassin et cascade du Voile de la Mariée (La Réunion)


Randonnée effectuée avec Véro et Vincent.


Notre première randonnée sur l'île de la Réunion. Ça commence par une longue descente, mais c'est habituel ici.


En effet, à la Réunion, bon nombre de randonnées démarrent en plongeant dans des ravines, et on ne fait que descendre et monter, sans parler des marches à gravir. Pour éviter des glissements de terrain, les réunionnais ont été obligés de faire des marches.


L'objectif de la journée est d'aller à Grand Bassin, puis de pousser jusqu'à la cascade du Voile de la Mariée.


Le retour se fera par le même itinéraire que l'aller, même si l tentation est grande, de faire une boucle par le sentier Mollaret.


Du belvédère de Bois Court, on a du mal à imaginer, en observant Grand Bassin situé 700 m plus bas, que plus de 200 personnes vivaient là au siècle dernier de la récolte de fruits et légumes ou de la cueillette du café.


Désormais, c'est une quinzaine de familles qui s'accrochent encore à cette vallée encaissée, vivant principalement du tourisme. L'école a été définitivement fermée en 1995 et se transforme lentement en ruine. Un monte-charge permet de transporter les matériaux lourds et le ravitaillement plusieurs fois par jour.


La randonnée débute à Bois Court près de l'ancienne horloge à eau.


Depuis le promontoire en bois érigé au-dessus du vide à deux pas de l'ancienne horloge à eau, on peut y voir le Coteau de Cendres, le Bras des Roches Noires, l'Îlet Commandeur et le Piton Rouge vers le Bras de Sainte-Suzanne, ainsi que le village de Grand Bassin et la cascade du Voile de la Mariée.


Marcher vers le Chemin Thomas Payet à 300 m de là. Un sentier, partant sur la droite, en faible descente, rectiligne, gagne le bord du rempart puis il plonge littéralement vers Grand Bassin en débutant par des marches bétonnées, parfois hautes


Un parcours terreux et rocailleux remplace le béton. Les lacets sont nombreux et parfois raides jusqu'à la falaise sur la droite où la marche est beaucoup plus aisée. Franchir un éboulis récent très bien sécurisé, passer devant un oratoire dédié à Sainte-Rita et poursuivre à plat jusqu'à une nouvelle série de lacets.


On passe au plus près des installations de pompage de l'eau venant des nombreux captages de la région de Grand Bassin. De nouvelles canalisations, doublées, ont été installées sur les anciennes.


Des passerelles grillagées et des escaliers contournent désormais ces ouvrages qui se passent sans effort. Les vues sur les vallées, le village de Grand Bassin ou le bassin du Voile de la Mariée compensent le rouge et le noir des tuyauteries


Lorsque les tuyaux plongent vers les cases, le sentier se poursuit vers le Bras Sec pour contourner le Petit Coteau et parvient dans des zones ombragées couvertes de bibassiers.


Un petit crochet sur la droite pour aller voir le gîte de Bras Sec, où l'on espérait boire un café, mais personne sur place.


O revient sur nos pas, puis on parvient à une passerelle étroite qui enjambe le Bras Sec, et amène aux premières cases depuis longtemps transformées en maisons d'accueil des touristes et randonneurs.


On se retrouve donc dans ce petit village sans rues ni ruelles mais parcouru de larges sentiers bordés de murets en pierres sèches.


Les gîtes rivalisent de beauté par les couleurs de leurs façades ou les jardins fleuris qui les bordent.


Un point d'eau se situe au premier croisement. C'est là qu'on décide de rendre visite aux cascades ou de poursuivre vers le sentier Mollaret.


Pour nous, ce sera la cascade du Voile de la Mariée, donc au premier croisement de ces sentiers, prendre à gauche et descendre vers le Bras de Sainte-Suzanne qu'on entend depuis les habitations.


Au gué, en fonction de la motivation, de l'entraînement et de la hauteur de l'eau, filer vers l'amont et longer les berges du bras au plus près.


Il faut parfois mouiller les pieds ou jouer les acrobates si on désire les garder au sec.


Le gué se traverse assez facilement en sautant de roche en roche. Le sentier menant à la cascade ne comporte aucun danger. Il chemine presque à plat jusqu'au haut de la chute.


Il est possible de s'approcher du bord pour admirer le bassin 40 mètres plus bas.


La fin de la descente est abrupte mais on arrive sans encombre à une zone très envahie de hautes cannes fourragères parcourues d'étroits sentiers qui mènent au bassin.


Le spectacle est au rendez-vous avec une haute cascade sur la droite et de multiples petites chutes de résurgence sur la gauche.


Nous avons mis 2h pour atteindre la cascade, depuis le parking de l'horloge à eau.


L'endroit mérite une longue halte ludique ou de baignade pour les plus courageux appréciant l'eau fraîche. D'ailleurs Véro, et Vincent ne se sont pas fait prier.


Pour le retour, reprendre tout simplement l'itinéraire de l'aller.


950m de dénivelé. 12,8km AR. 6h40 de rando.


Niveau Expérimenté.

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